Fiches éducatives: NON à l’esclavage moderne

Le CISO a entrepris avec ses partenaires une campagne de trois ans contre le travail forcé. En 2017-2018, il a ainsi demandé la ratification de la Convention 189 de l’OIT sur les droits des travailleuses domestiques et fait connaître les violations de leurs droits ici et ailleurs dans le monde. Cette année, il s’attèle à la tâche de faire connaître l’existence du travail forcé dans le secteur agroalimentaire et de l’électronique afin de favoriser une mobilisation plus grande et efficace contre ce fléau qui heurte la conscience et les droits de l’ensemble des travailleuses et travailleurs dans le monde.
Pour plus d’informations, voir la page de la campagne.
Fiches éducatives
Fiche 1: Les conventions relatives à l’esclavage moderne
Entre 1815, année de l’adoption de la Déclaration relative à l’abolition universelle de la traite des esclaves, et 2014, année de l’adoption du Protocole relatif à la Convention sur le travail forcé, plus de 100 ans se sont écoulés. On pourrait espérer qu’au cours de ces années, l’esclavage aurait disparu dans l’ensemble des pays et pourtant NON! Force est de constater qu’aujourd’hui nous sommes confronté·e·s à des situations d’esclavage au sens strict, où les personnes sont considérées comme des biens meubles, mais aussi à des « institutions et pratiques analogues à l’esclavage » qui sont des formes contemporaines d’esclavage que nous qualifions d’esclavage moderne.

Fiche 2: L’industrie agroalimentaire
Si, théoriquement, les grandes compagnies respectent les lois du travail et les conventions de l’OIT en ce qui concerne le travail des enfants et l’âge minimal pour travailler, ce n’est pas le cas des petits producteurs.

Fiche 3 : L’industrie électronique
La Confédération syndicale internationale (CSI) a démontré en 2016 que 94 % de la main-d’œuvre fabriquant les composantes des produits des compagnies les plus riches au monde comme Nestlé, Samsung ou Apple, travaillaient pour des entreprises sous-traitantes. Cette situation permet aux multinationales de se déresponsabiliser face aux conditions de travail souvent déplorables de ces travailleuses et travailleurs, car les chaînes d’approvisionnement ne sont pas transparentes et il n’existe pas de mécanismes juridiques adéquats pour assurer leur imputabilité pour l’ensemble de leurs sous-traitants.

Fiche 4 – Agir
Que faire?

Présentations interactives
Lancement – Industrie agroalimentaire

