Dîner-causerie «Aides familiales au Québec : le droit à un travail décent» : Bilan
Au Canada, une proportion considérable des aides familiales serait des migrantes, ce qui implique que le Canada, comme plusieurs pays, est aujourd’hui confronté à des défis de main-d’œuvre qui dépassent ses frontières
Nous vous invitons à vous joindre à nous, le mercredi 7 octobre prochain, pour participer à un dîner-causerie où Alexandra Pierre, de l’Association des aides familiales du Québec, viendra nous interpeller sur les conditions de travail des aides familiales et dressera le portrait de la lutte visant à renforcer les dispositifs de protection de leurs droits.
Quand ? Le mercredi 7 octobre 2009 de 12h à 14h
Où ? Salle Marie Pinsonneault, 2e étage de l’édifice de la FTQ (565, boul. Crémazie Est, Métro Crémazie)
Le 7 octobre 2009, le mouvement syndical international organisera une Journée mondiale pour promouvoir le travail décent. C’est l’occasion pour les syndicats et organisations du monde entier de se rallier autour d’une vaste mobilisation mondiale pour mettre l’accent sur le besoin urgent d’une nouvelle mondialisation et pour jeter les bases d’une action commune mondiale.
La Journée mondiale pour le travail décent est organisée par la Confédération syndicale internationale (CSI). La CSI est la principale organisation syndicale internationale, représentant les intérêts des travailleurs et des travailleuses dans le monde. Elle représente 168 millions de travailleurs regroupés au sein de 311 organisations affiliées dans 153 pays et territoires.
Compte-rendu
Lors de cet événement, Alexandra Pierre, de l’Association des aides familiales du Québec, a dressé le portrait de la situation avec une attention particulière aux travailleuses arrivées au Québec dans le cadre du Programme des aides familiaux résidants (PAFR), un programme de travail temporaire. Madame Denise Gagnon, directrice du Service de la Solidarité internationale à la FTQ, a abordé la question cruciale du droit d’association des aides familiales. Rappelons que, selon le Portrait des aides familiales au Québec, « au Canada seulement 3 % du secteur des ménages et autres services domestiques étaient syndiqués en 1999. »
La discussion entre les participants et les invitées fut très stimulante. Plusieurs personnes se sont intéressées aux moyens pour mettre en place la syndicalisation des aides familiales. La question du travail domestique a également été abordée sous l’angle de la mondialisation et des changements sociaux. De plus en plus, on remarque que les gens qui ont recours à des aides familiales ne proviennent pas nécessairement de milieux aisés, ce qui impliquerait une moins grande capacité à fournir des conditions de travail décentes et respectueuses des législations en place. En effet, en raison du vieillissement de la population et du désengagement de l’État, les besoins s’intensifient et de plus en plus de gens issus de toutes les classes aspirent à recourir aux services des aides familiales.
Finalement, les participants se sont questionnés sur les moyens d’action pour lutter pour le respect des droits des aides familiales. Nos invitées ont souligné le travail fait au niveau de la CSST et la possibilité d’un projet de loi sur la couverture des aides familiales.
Pour en savoir plus, consulter la présentation de l’Association des aides familiales du Québec du Québec et le «Portrait des aides familiales au Québec» du groupe de travail ad doc sur la promotion du travail décent des aides familiales.
